Profession manager: êtes vous prêt pour le change management?
Comment organiser le pouvoir de changer?
A vos neurones.... 1, 2, 3 Go pour une transformation imminente!
Les dirigeants ont compris que leurs entreprises devaient savoir gérer les perturbations de l’environnement, être capables d’ouverture et d’accueil positif envers le changement. Bref les entreprises ont besoin de se doter de cultures faites pour le changement! Alors le manager est le premier sollicité pour orchestrer cette mutation. Mais comment s’y prendre avec son équipe et les autres collègues qui pensent que finalement avant c’était pas si mal et à quoi bon changer?
Les neurosciences apportent un soutien pour opérer ces transformations et inventer de nouvelles pratiques managériales. Le temps est venu de passer d’un discours fondé sur les convictions naïves scolaires à un discours basé sur les preuves du fonctionnement cognitif du changement.
En effet, abandonner les croyances selon laquelle raison et volonté sont les facteurs premiers dans les processus de changement est un enjeu majeur pour aborder les processus du changement.
Savoir reconnaître que les processus de transformation sont liés aux émotions, à l’inhibition de stratégies passées, à la création de nouveaux circuits neuronaux et que personne n’échappe à cette contrainte doit nous aider à devenir plus créatif pour accomplir le change management!
Pour acquérir de nouvelles connaissances, la mémoire à long terme nécessite de nouvelles ramifications synaptiques qui produisent des changement anatomiques dans le cerveau. Pour opérer ces transformation anatomique, les émotions ont une influence déterminante. Car raison et émotion sont liées. Et comme tout système, la logique de fonctionnement est la cohérence.
Or changer implique un apprentissage de nouveaux repères de cohérence. D’où les schémas de résistance au changement au différents niveaux de l’organisation. C’est pourquoi il est capital de comprendre que le cerveau se réorganise en désapprenant pour mieux réapprendre à s’organiser à nouveau.
Le cerveau humain est un système fondé sur la communication et l’auto-organisation. L’imagination est, plus que jamais, au coeur de l’avenir de nos représentations pour de nouvelles compétences et une nouvelle intelligence. Chacun est invité à vivre le changement et à s’adapter en “intelligence de situation” tout en préservant son intégrité au travers de son identité particulière dans le respect du collectif.
Il est alors fondamental d’instaurer de nouvelles stratégies relationnelles et de nouveaux comportements dans le management du changement.
Cela revient à dire que manager le changement c’est stimuler l’intelligence humaine pour se projeter et imaginer de nouvelles façons de collaborer pour créer de la valeur.
1- être conscient des marges de manoeuvre dont chacun dispose ou pas.
2-utiliser les émotions car tout processus de changement de représentation passe par des pensées et des émotions qui sont liées. Sans émotions pas de changement.
3-le changement est un processus à la fois de désapprentissage et apprentissage
4-le changement provient de la tête ou de la marge: une idée existe que si il y a un dispositif pour lui faire écho et la reprendre
5-le changement et les résistances vont de pair
6-le processus relationnel prend le pas sur le contenu
Le pouvoir de changer fait partie des compétences humaines. Cette compétence est disponible pour chacun d’entre nous, les neurosciences et l’approche systémique nous aident à savoir comment l’exercer.
Notre cerveau a besoin d’être motivé par une émotion qui l’engage vers un futur meilleur désiré et de perspectives qui sécurise le chemin à prendre.
Au final, it’s fun to change!
Extrait d’inspiration livre de Bernadette Lecerf - Thomas, Neuroscience et Management - Le pouvoir de changer, éditions eyrolles 2009, p229.